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voyer à l’ouvrage déjà souvent cité, ainsi qu’à ceux de Monge, de Dupin, etc. Enfin j’ai peine à comprendre pourquoi quelques géomètres, tout en rendant justice à ce qu’ils appellent l’École de Monge, montrent une telle répugnance à en adopter les méthodes, qu’ils se croient obligés de refaire la démonstration de théorèmes qu’elles ont servi à découvrir et à établir[1]. Sans contester d’ailleurs le mérite réel de ces nouvelles démonstrations, je me permettrai cependant d’observer qu’elles conduisent rarement à quelque chose de neuf, et sont circonscrites dans des limites fort étroites, tandis que les méthodes en question, qui ne sont actuellement un mystère pour personne, offrent, comme vous l’avez vous-même observé, Monsieur, des moyens larges et puissans de démontrer et de découvrir en géométrie. Au surplus, ces reproches ne s’adressent qu’à un petit nombre d’écrits géométriques de notre époque ; ils ne sauraient concerner ceux du savant rédacteur des Annales de mathématiques qui a suffisamment prouvé, dans divers endroits de ce Recueil, que, non seulement il avait goûté ces méthodes, mais qu’encore il savait les appliquer heureusement à la recherche de vérités nouvelles et utiles ».

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POST-SCRIPTUM SUPPRIMÉ

Dans l’impression de l’Analyse du mémoire
de
M. Poncelet.

« Permettez-moi, Monsieur, de profiter de l’occasion de cette notice pour vous adresser quelques réclamations relatives à des


    peu courtoise, dans un écrit pour lequel on sollicitait les honneurs de l’impression. Le reproche tombe en outre tout-à-fait à faux., comme je viens de le faire observer.

    J. D. G.

  1. Seigneur, Durrande est mort, laissons en paix sa cendre.