cantes du cercle, démonstration mentionnée pag. 93 du Bulletin des sciences de février 1827 ; que cette démonstration, dis-je, doit se trouver comprise nécessairement dans l’application particulière que j’ai faite de la théorie des transversales aux sections coniques[1] ; et s’il fallait à ce sujet un témoignage plus spécial, j’invoquerais celui de M. Brianchon auquel, depuis nombre d’années, j’ai fait part de ma méthode avec cette confiance qu’on doit à un ami, à un savant modeste, assez riche de son propre fond pour n’avoir rien à envier à ses émules[2]. »
En entrant dans ces développemens, mon intention n’est pas de revendiquer, pour mon compte, toutes les propositions sur les courbes et surfaces qui rentrent dans l’objet spécial de mes recherches ; à Dieu ne plaise ! Je prétends seulement qu’on m’accorde
- ↑ Je suis flatté sans doute que cette démonstration ait fixé l’attention de M. Poncelet ; mais peut-il penser sérieusement qu’après avoir démontré le théorème (Annales, tom. IV, pag. 78) par les propriétés projectives ; qu’après en avoir donné une démonstration analitique assez simple (ibid., pag. 381) ; qu’après en avoir enfin publié spontanément deux autres démonstrations fort élégantes de M. Dandelin (Annales, tom. XV, pag. 395 et tom. XVI, pag. 325) j’attache beaucoup d’importance à celle-là que je n’ai même publiée que parce qu’elle s’est présentée sous ma plume en corrigeant l’épreuve du mémoire de M. Ferriot, auquel elle se rapporte, et qui n’a d’autre mérite à mes yeux que de pouvoir être introduite dans les élémens de géométrie plane ? Pense-t-il surtout que je la mette le moins du monde en parallèle avec celle que j’ai donnée plus récemment (tom. XVII, pag. 222) et qui a été reproduite dans le Bulletin (mars 1827, pag. 166) } laquelle, non seulement n’exige ni construction ni calcul, mais même peut être communiquée de vive voix, en très-peu de mots, et fait de cet important théorème une vérité presque triviale ?
J. D. G.
- ↑ Qui sait ? J’écoutais peut-être aux portes.
J. D. G.
