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Mais, en mettant l’équation (20) sous cette forme

on voit qu’elle est satisfaite, quelle que soit l’indéterminée en posant, à la fois,

(22)

donc, dans toutes les ellipses circonscrites au quadrilatère, le conjugué du diamètre parallèle à la droite fixe quelconque (21) passe par le point fixe donné par les deux équations (22). Il est donc vrai 3.o que les conjugués des diamètres parallèles de toutes les ellipses circonscrites à un même quadrilatère concourent tous en un même point[1]. Il est en outre facile de voir que ce point est constamment un des points du périmètre de l’hyperbole lieu des centres ; car, si l’on élimine entre les équations (22) qui le déterminent, ou tombe sur l’équation

qui est précisément (9) l’équation de cette hyperbole.

Il faut pourtant excepter de la proposition ci-dessus le cas où saurait une valeur qui rendît les droites (22) parallèles, car alors le point de concours des conjugués des diamètres parallèles, se trouverait infiniment éloigné, c’est-à-dire, que ces conjugués seraient eux-mêmes parallèles. C’est ce qui arriverait si l’on avait

ou
  1. On trouve une démonstration fort élégante de cette proposition, ainsi que beaucoup d’autres choses intéressantes, dans un petit ouvrage de M. Lamé, ayant pour titre : Examen des différentes méthodes, etc. ; in-8.o (Paris, Courcier, 1818).