Page:Annales de mathématiques pures et appliquées, 1827-1828, Tome 18.djvu/108

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Or, on peut toujours supposer donné et constant pour toutes les lignes du second ordre circonscrites au quadrilatère ; auquel cas seront aussi donnés et constans ; de sorte que ces courbes ne différeront les unes des autres qu’à raison de l’indétermination du seul coefficient

Observons présentement que, pour que le quadrilatère soit convexe, il est nécessaire que et soient de mêmes signes ou de signes contraires, en même temps que et  ; c’est-à-dire, en d’autres termes, qu’il faut que et soient tous deux de même signe, ce qui (3) donnera aussi le même signe à et et rendra ainsi positif. En conséquence, on pourra, et même d’une infinité de manières différentes, choisir l’indéterminée de telle sorte que soit négatif, ou que la courbe (1) soit une ellipse. On pourra, en outre, choisir de manière à rendre cette quantité nulle, ou à rendre la courbe une parabole, et pour cela il faudra poser

(4)

donc 1.o à un même quadrilatère convexe quelconque, on peut circonscrire uns infinité d’ellipses et seulement deux paraboles.

En adoptant la double valeur (4) de l’équation (1) prend la forme

(5)

qui, combinée avec la double équation

(6)

se réduit simplement à

(7)

ce qui montre que la double droite (6) ne coupe la double courbe (5)