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GNOMONIQUE.

Note sur le tracé graphique des cadrans
solaires ;


Par M. Sarrus, docteur agrégé ès sciences.
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À la page 219 du XV.e volume du présent recueil, nous avons indiqué une méthode graphique fort simple pour tracer des cadrans solaires sur toutes sortes de surfaces planes, inclinées et déclinantes, sans qu’on ait aucun besoin de déterminer à l’avance l’inclinaison et la déclinaison du plan sur lequel on opère, ni même de connaître la latitude du lieu pour lequel le cadran est destiné.

En réfléchissant de nouveau sur ce sujet, il nous a paru que notre procédé, déjà si simple, était encore susceptible de quelques simplifications assez notables, soit sous le point de vue théorique, soit sous le point de vue pratique ; et c’est à les faire connaître que nous consacrons cette note.

Nous rappellerons d’abord que, dans tout cadran solaire du genre de ceux dont il est question ici, les heures sont indiquées par la coïncidence de l’ombre solaire d’une verge rectiligne, parallèle à l’axe de la terre et pouvant, à raison de l’extrême distance du soleil, être réputée l’axe même de son mouvement diurne apparent, avec une suite de droites concourant en un même point. Ces droites sont ce qu’on appelle les lignes horaires ; leur point de concours est le centre du cadran ; et la verge rectiligne dont l’ombre indique