nombre dépendant de l’unité linéaire et sont des nombres dépendant de l’unité angulaire. Or, si l’on avait on en tirerait donc, en conservant l’angle droit comme unité angulaire, on aurait nombre déterminé, constant et indépendant de l’unité linéaire, égal à un nombre variable en même temps que cette unité ; ce qui ne saurait avoir lieu ; de sorte qu’on doit avoir simplement
La démonstration, ainsi présentée, paraît à l’abri de toute objection ; cependant, on en découvre assez facilement le côté faible. On voit, en effet, que, si la forme de la fonction ou, ce qui revient au même, la forme de l’équation pouvait changer, avec l’unité linéaire, la relation n’offrirait plus aucune absurdité ; et comment prouver que la forme de l’équation ne dépend pas de l’unité linéaire ?
La difficulté acquiert une nouvelle force par la considération suivante :
On a certainement or, en prenant et conservant une unité linéaire déterminée, la fonction sera un nombre déterminé, constant et indépendant de l’unité angulaire, d’où il suit que la forme de la fonction doit varier avec l’unité angulaire, sans quoi l’équation serait absurde, aussi bien que [1].
Or, si la forme de la relation entre les côtés et les angles d’un triangle dépend, en effet, de l’unité angulaire, comment osera-t-
- ↑ Cette difficulté a été, sinon complètement résolue, du moins singulièrement éclaircie, dans le mémoire déjà cité du tome X.e
J. D. G.
peuvent varier avec la nature des objets sur lesquels on opère : mais le but demeure toujours le même.