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Tout étant supposé comme ci-dessus (fig. 3), soit d’abord supposé le point dans l’intérieur du cercle réfringent, ce qui donne Élevons la perpendiculaire à l’axe L’angle étant égal à l’angle sera tangente au cercle et l’angle sera la plus grande valeur que puisse prendre l’angle d’incidence qui est toujours égal à Concevons décrit le cercle pour chaque point d’incidence ; il faudra supposer successivement que le point tombe sur l’arc puis sur l’arc en se rappelant que l’angle ne peut devenir obtus.

Si l’on a il s’ensuit le point tombe toujours sur l’arc quel que soit la caustique formée par les rayons réfractés est alors la développée de la courbe (2).

Si l’on a et est compris entre et le point tombe sur l’arc quel que soit la caustique répond alors à la courbe (1).

Soit enfin et d’où et Si le point d’incidence tombe sur l’arc on voit que la caustique est la développée de la courbe (1) ; et, s’il tombe sur elle devient celle de la courbe (3). L’angle d’incidence a ici une limite au-dessous de qu’on obtient en faisant dans la formule d’où ou

Examinons maintenant ce qui a lieu (fig. 4 et 5), quand le point est extérieur au cercle, d’où résulte Soit alors tangente au cercle il est clair que les rayons qui partent du point ne pourront pas tomber, à la fois, sur les deux arcs et ils tomberont seulement sur l’un ou sur l’autre. D’après cela, si l’on suppose décrit le cercle pour chaque point en se rappelant que les angles sont toujours de même espèce, et que le premier est obtus ou aigu, suivant que tombe sur ou sur on parviendra aux résultats suivans.

Les rayons incidens tombant sur l’arc si l’on a la