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Toutes les fois donc qu’on voudra raisonner sur le développement de la fonction il faudra employer le développement complet

et non pas sa valeur particulière

§. II.
Sur le développement des puissances fractionnaires des sinus et cosinus.

1. Les considérations exposées dans le précédent §., bien qu’extrêmement simples, paraissent de nature à faire évanouir toutes les difficultés que présentent les développemens de

et même à montrer comment ces difficultés, qui ont tant occupé les géomètres depuis quelques années[1], se seraient pour ainsi


    il faudra ne prendre pour que sa valeur arithmétique absolue, sans quoi les valeurs de ce facteur, combinées avec les valeurs de donneraient pour le développement de plus de valeurs qu’il n’en comporte.

    J. D. G.

  1. Voyez Annales, tom. XIII, pages 94 et 213. M. Poinsot, dans un Mémoire sur l’analise des sections angulaires, lu à l’académie royale des sciences de Paris, le 19 mai 1823, s’est aussi occupé de cette question.
    J. D. G.