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surface développée est, comme dans le cas de la sphère, équivalente à la portion correspondante de la surface dont elle est le développement ; c’est d’ailleurs ce qu’on peut conclure facilement de ce qui a été dit ci-dessus, en considérant une surface de révolution comme composée d’une infinité de zônes sphériques de rayons variables, ayant toutes leurs centres aux points où l’axe de la surface est rencontré par les normales à la ligne génératrice.[1]


QUESTIONS PROPOSÉES.

Problèmes d’optique.

I. Quel miroir pourrait remplacer l’effet de l’eau d’un bassin, sur les rayons de lumière émanés d’un point situé au fond de ce bassin, considérés hors de l’eau ?

II. Quel miroir pourrait remplacer, pour des rayons de lumière émanés d’un point, l’effet d’un prisme de cristal interposé ?

III. Quel miroir pourrait remplacer, pour des rayons de lumière émanés de l’un des points de l’axe d’une lentille biconvexe ou biconcave, à faces sphériques, l’effet que cette lentille produit sur eux ?

IV. Depuis quelques années, on a répandu dans le commerce pour l’usage des myopes et des presbytes, des lentilles biconcaves ou biconvexes, à faces cylindriques de mêmes rayons, tellement construites que les courbures des deux surfaces se croisent à angle droit. On propose de comparer ces lentilles aux lentilles ordinaires sous le double point de vue de l’aberration de sphéricité et de celle de réfrangibilité ?

  1. M. Vecten remarque que l’équivalence entre les portions correspondantes de la surface de révolution et de son développement deviendra manifeste, si l’on fait attention que, par ce développement, on ne fait que substituer aux zônes coniques élémentaires dont cette surface se compose une suite de trapèzes équivalens.