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les unes à la suite des autres, de telle sorte que leurs points homologues se trouvent appartenir à des droites parallèles dont la direction commune est donnée par l’équation

8. Cela ainsi reconnu, il devient facile de déterminer la forme de l’intégrale Soit (fig. 6) la droite dont l’équation est soit la courbe représentée par l’équation lorsqu’on y suppose la constante nulle, et soit une autre courbe exprimée par la même équation, pour la valeur de cette constante ; d’après ce qui vient d’être démontré, ces deux courbes seront égales ; et, en prenant sur l’une et l’autre des points homologues et la droite qui les joindra sera parallèle à et sa longueur sera indépendante du choix du point sur Soient donc désignées par les coordonnées de ce point et par et celles du point en abaissant de ces deux points des perpendiculaires sur l’axe des et la parallèle à cet axe, nous aurons

d’où l’on voit que et seront constans, quel que soit le point sur la courbe or, on tire de là

posant donc on aura d’où

ainsi étant l’équation individuelle de la courbe l’équation générale de toutes les autres sera de la forme