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PROBLÈME DU CHIEN.

GÉOMÉTRIE TRANSCENDANTE.

Solution nouvelle d’un problème énoncé
dans la correspondance sur l’école polytechnique ;

Par M. Thomas de St-Laurent, lieutenant, aide-major
du corps royal d’état major, au 7.e régiment d’artillerie à pied.
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À la page 275 du II.e volume de la Correspondance sur l’école polytechnique, on trouve ce qui suit :

« Un ancien élève, directeur des douanes à Fusligno, département de Trazimène, M. Dubois-Aymé se promenait sur le bord de la mer ; il aperçut, à quelque distance, quelqu’un de sa connaissance, et se mit à courir pour l’atteindre ; son chien qui s’était écarté, courut vers lui, en décrivant une courbe dont l’empreinte resta sur le sable. M. Dubois, revenant sur ses pas, fut frappé de la régularité de cette courbe, et il en chercha l’équation, en supposant, 1.o que le chien se dirigeait constamment vers l’endroit où il voyait son maître ; 2.o que le maître parcourait une ligne droite ; 3.o que les vitesses du maître et du chien étaient uniformes.

« Prenant pour axe des la ligne droite parcourue par le maître, et pour axe des la perpendiculaire abaissée sur cette droite du point de départ du chien, on trouve, pour l’équation de la courbe, »