moins que leurs auteurs voudront bien nous les faire connaître, et qu’elles paraîtront de nature à contribuer à l’avancement de la science, au progrès de laquelle ce recueil est spécialement consacré. Ce progrès tient essentiellement, en effet, à une propagation rapide de toutes les idées nouvelles, de toutes les vues utiles ; mais la difficulté des communications et la différence des idiomes n’apporte que trop souvent un grave obstacle à cette propagation, et rend, pour ainsi dire, les savans des diverses contrées tout-à-fait étrangers les uns aux autres. Nous nous estimerons donc fort heureuse si nous pouvons parvenir à amoindrir un peu cet obstacle ; et nous osons croire qu’on ne dédaignera pas de nous aider dans ce projet d’une évidente utilité pour tous.