§. II.
Soient pris le plan de l’orbite d’un astre pour plan des coordonnées rectangulaires, et le foyer de cette orbite ou le centre du soleil pour origine ; les axes des coordonnées ayant d’ailleurs une direction quelconque. Soit la longitude du périhélie, comptée depuis l’axe des positives, et du côté des positives ; soit de plus la longitude de l’astre, comptée de la même manière, pour l’époque En supposant le mouvement direct, et cette époque postérieure à celle du périhélie, on aura l’anomalie vraie Si donc on désigne par le rapport de l’excentricité au demi-grand axe et par la distance périhélie, ce qui donnera pour le paramètre en représentant par le rayon vecteur qui répond à l’époque nous aurons, par la première loi de Képler, et par la théorie connue des sections coniques,
ou, en développant,
- ↑ Dans l’exacte vérité, cette valeur de suppose la masse de la terre tout à fait nulle, par rapport à celle du soleil ; mais nous avons voulu tout déduire des lois de Képler ; et nous avons pu, d’autant plus, nous le permettre, que l’influence de la masse de la terre tombe au-delà de la 8.e décimale de la valeur de