on n’altérera aucunement la nature du syllogisme (30), en y remplaçant cette prémisse par sa converse simple.
2.o Si la conclusion d’un syllogisme est elle-même susceptible de conversion simple, comme N, a, on pourra également (30) ; sans en changer la nature, y remplacer cette conclusion par sa converse simple. Mais, comme alors le grand terme sera devenu petit terme et réciproquement ; la majeure sera aussi devenue mineure et réciproquement ; et en outre, dans les deux prémisses, ce qui était grand terme du syllogisme en sera devenu petit terme et réciproquement. Il suit de là que la conversion de la conclusion devra entraîner la permutation des prémisses, ainsi que le renversement des lettres par lesquelles elles se trouvent respectivement représentées.
3.o Un syllogisme concluant, dont la conclusion est universelle, comme A ou N doit l’être, à plus forte raison (20), en y remplaçant cette conclusion par sa subalterne a ou n.
4.o Enfin, un syllogisme concluant, dont quelque prémisse est particulière, comme a, n, ou , doit demeurer tel, à plus forte raison, en y remplaçant cette prémisse par la proposition A, N, ou , dont elle est la subalterne.
63. En vertu de la première observation, on voit sur-le-champ que