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DES ASTRES.

Tout ce qui précède est absolument indépendant de la direction des axes des coordonnées, pourvu seulement qu’ils soient rectangulaires ; mais si, pour nous conformer à l’usage constant des astronomes, nous supposons que les axes des , des et des positifs sont respectivement dirigés vers l’équinoxe du printemps, le solstice d’été et le pôle boréal de l’écliptique, les équations (41 et 51) donneront

1.o  Tang. Long, du nœud ascendant  ;

2.o  Tang. Inclinaison de l’orbite

3.o  Tang. Long, du périhélie (sur l’écliptique) [1]

Il résulte clairement, de tout ce qui précède, que le problème de la recherche des élémens de l’orbite d’un astre se réduit, en dernière analise, à trouver pour un instant quelconque donné les coordonnées de son centre, par rapport à trois axes rectangulaires passant par le centre du soleil, et ses vitesses, pour le même instant, parallèlement à ces trois axes. Dans un autre article, nous essayerons de traiter ce dernier problème, du moins par approximation, et en partant d’observations peu distantes les unes des autres.

  1. Ce que les astronomes sont dans l’usage d’appeler longitude du périhélie sur l’orbite, n’est point proprement une longitude, suivant la définition de ce mot ; et cela est d’autant plus propre à induire en erreur que souvent ils désignent cette donnée, d’une physionomie assez bizarre d’ailleurs, sous la dénomination de longitude du périhélie.