15. Nous pouvons ensuite ordonner au contraire, ce tableau par rapport aux quatre sortes de propositions, ce qui donnera celui qu’on voit ici :
Ce tableau résout la question inverse de la précédente ; il montre, par exemple, que ; si la proposition
est vraie, tout ce qu’on pourra certainement en conclure, c’est que ses deux termes se trouvent nécessairement et uniquement dans quelqu’un des trois cas H, X, ; c’est-à-dire, qu’ils sont tout-à-fait étrangers l’un à l’autre ou qu’ils ont seulement une partie de leur étendue qui leur est commune, ou bien, encore que G est entièrement contenu dans P ; mais ils ne peuvent se trouver dans aucun des deux cas I, C ; c’est-à-dire qu’ils ne pourront se confondre, et que G ne pourra contenir P. Ce serait l’inverse, si cette même proposition était connue comme fausse[1].
16. Les divers cas qui répondent à chaque sorte de proposition présentent, au surplus, un caractère commun et exclusif, aussi aisé à apercevoir qu’utile à signaler ; on voit, en effet,
- ↑ Il n’est aucune langue connue dans laquelle une proposition exprime précisément et exclusivement dans lequel de nos cinq cas se trouvent les deux termes qui la composent ; une telle langue, si elle existait, serait bien plus précise que les notres ; elle aurait cinq sortes de propositions ; et sa dialectique serait toute différente de celle de nos langues.