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SOLAIRES.

heures et heures font même déjà avec l’équinoxiale des angles au-dessous de ce qui exige beaucoup d’espace.

Pour remédier à cet inconvénient, je propose la construction suivante, que j’appliquerai, pour plus de généralité, à un cadran incliné et déclinant.

Soient (fig. 11) le centre du cadran, l’axe, la soustylaire, la perpendiculaire à l’extrémité de l’axe, la méridienne.

La latitude du lieu, la longueur de l’axe, l’inclinaison et la déclinaison du plan étant données, les trois côtés du triangle rectangle et l’angle sont aussi données. Cela posé :

Je construis un rectangle , ayant pour hauteur la soustylaire et pour base , double de la perpendiculaire  ; cette base, partagée en deux parties égales par la soustylaire, coupe la méridienne au point .

Je prolonge d’une quantité , longueur de la soustylaire ; je tire , qui fait ainsi avec un angle de Sur prolongée je porte de en  ; sur et je porte de en et . Du point comme centre, avec le rayon , je décris l’arc de  ; je tire la ligne  ; et, par les points et , je mène les droites , respectivement parallèles aux lignes .

Je porte de en sur  ; et, par les points et 12, je mène le rayon . À compter du point où ce rayon rencontre l’arc , je prends sur cet arc, de part et d’autre de ce point, des divisions de (On les prendrait de ou de si l’on voulait marquer sur le cadran les demi-heures ou les quarts-d’heures). Par les points de division, je mène les rayons  ; le rayon rencontre respectivement les lignes aux points  ; le rayon rencontre les mêmes lignes aux points  ; et le rayon les rencontre aux points