Page:Annales de mathématiques pures et appliquées, 1816-1817, Tome 7.djvu/137

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
133
À VAPEUR.

Ce que je viens d’exposer fait déjà concevoir la plus grande partie de mon mécanisme. Je vais expliquer maintenant la manière dont je fais ouvrir et fermer la soupape

Cette soupape a un axe de rotation qui fait corps avec la plaque une autre plaque, perpendiculaire à la première, est assemblée sur le même axe, extérieurement au tuyau ; la plaque intérieure est projetée en (fig. 5), et celle extérieure en

Une demi-portion de cylindre, projetée en (fig. 6) est assemblée solidement sur l’axe de rotation des tambours, au moyen de rayons qui n’en occupent pas toute la largeur. La projection horizontale de ce cylindre est (fig. 8), et celle des rayons est et On voit (fig. 7) la coupe d’un rayon et du cylindre.

Le cylindre tient la plaque extérieure au tuyau, verticalement ; comme on le voit (fig. 6) ; et, par suite, la plaque intérieure horizontalement. Il est aisé de comprendre que les choses resteront dans cet état, jusqu’au moment où le demi-cylindre aura passé le point alors la soupape se fermera par son propre poids.

On sent qu’en ayant un autre demi-cylindre qui, en projection verticale, finisse, avec celui le cercle entier, le dernier point du premier demi-cylindre ne laissera échapper la soupape que lorsque le premier point de l’autre aura ouvert la sienne en entier, ce qui établira le mouvement alternatif entre les deux soupapes. On voit en les projections horizontales des deux demi-cylindre, les projections verticales et les projections latérales.

Pour élever l’eau froide nécessaire à la condensation de la vapeur, on pourra adapter quelques godets à la roue à aubes qui plonge dans l’eau, dans le cas du moins où cette roue ne devrait pas avoir une grande vitesse, et où, par conséquent, les godets pourraient se vider. S’il en était autrement, c’est-à-dire, si la roue devait avoir une grande vitesse de rotation ; en recueillant l’eau qu’elle