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RÉSOLUES.
la minute, on peut se permettre cette négligence, ce qui abrégera
considérablement les calculs. Il conviendrait cependant de tenir compte
du terme négligé, si la déclinaison passait 30°. La formule pourrait
même n’être plus suffisante, si la déclinaison approchait d’être égale
au complément de la hauteur du pôle ; il faudrait, dans ce cas,
recourir aux différences finies, si cela en valait la peine ; mais
le calcul direct paraît alors plus court.
Il ne nous reste plus qu’à tenir compte du changement des parallaxes, et de celui en déclinaison et en ascension droite qui peuvent
avoir lieu entre les deux couchers ou les deux levers. Il est aisé
de s’assurer que les deux premiers donnent une différence absolument insensible. Le changement en déclinaison, même pour la
lune, influerait à peine de de temps, et est par conséquent
tout-à-fait négligeable. Examinons celui de l’ascension droite. Soient
l’heure du coucher de la lune, dans l’annuaire, la correction
à y appliquer, et la différence des méridiens terrestres
on aura
Ce qu’on pourrait faire de mieux, pour réduire ces formules en
tables, serait d’employer le mouvement moyen de la lune rapporté
à l’écliptique, en considérant ce cercle comme le plan moyen des
mouvemens de cet astre, par rapport à l’équateur ; et de faire ensuite la réduction à ce dernier cercle. Pour l’effectuer, le triangle
sphérique rectangle donne, en faisant obliquité de l’écliptique
et longitude, les deux équations
Différentiant la première et substituant ensuite la valeur de
prise dans la seconde, on aura