Page:Annales de mathématiques pures et appliquées, 1813-1814, Tome 4.djvu/96

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
90
CORRESPONDANCE.
 Les corrections sont expliquées en page de discussion

Si, à l’inverse, on demande en quelles années pâques tombera le 1.er avril ; on a déjà vu que ce jour n’était un dimanche qu’en 1804, 1810, 1821, 1827, 1882, 1838, 1849, 1855, 1860, 1866, 1877, 1883, 1888, etc. ; d’un autre côté, pour que pâques tombe le 1.er d’avril, il faut que la pleine lune de mars arrive du 26 mars au 1.er avril inclusivement, ce qui n’a lieu que pour les années 1801, 1804, 1809, 1812, 1817, 1820, 1823, 1828, 1831, 1836, 1839, 1842, 1847, 1850, 1855, 1858, 1861, 1866, 1869, 1874, 1877, 1880, 1885, 1888, 1893, 1896, 1899, etc ; donc pâques n’arrivera le 1.er avril que dans les années 1804, 1855, 1866, 1877, 1888, etc.


CORRESPONDANCE.

Lettre de M. Bret, professeur à la faculté des sciences
de l’académie de Grenoble
,
Au Rédacteur des Annales ;
En réponse aux lettres de MM. du Bourguet et Bérard,
insérées aux pages 56 et 58 de ce volume.
≈≈≈≈≈≈≈≈≈
Monsieur et très-cher Confrère,

Je crois devoir répondre encore aux lettres de MM. du Bourguet et Bérard ; je le ferai brièvement, et de manière à n’être plus obligé d’y revenir.

Je ne disconviens nullement que le théorème que M. du Bourguet a voulu démontrer ne soit évident, pour qui est habitué à la marche de l’analise algébrique ; mais je n’en persiste pas moins à regarder comme très-difficile d’en donner une démonstration en forme, qui ne pêche par aucun côté ; et voilà sans doute pourquoi