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DE POSITION.


comme objet de pure curiosité), du fond de mes définitions 2.e et 3.e, de mon théorème 1.er, et du corollaire 3.e de mon théorème 2.e ; mais ce dernier n’était avancé que gratuitement, et n’était justifié que par l’exactitude de quelques applications. Ce qui m’appartient en propre se réduit donc à la manière d’exposer et de démontrer ces principes, à la notation, et à l’idée de mon signe de position .

Je désire que la publicité que je donne aux résultats auxquels je suis parvenu, puisse déterminer le premier auteur de ces idées à se faire connaître, et à mettre au jour le travail qu’il a fait lui-même sur ce sujet.[1]

Metz, le 6 de juillet 1813.
  1. Il y a environ deux ans qu’écrivant à M. de Maizière, au sujet de son mémoire inséré à la page 368 du 1.er volume de ce recueil, je lui mandais qu’on avait peut-être tort de vouloir comprendre toutes les grandeurs numériques dans une simple série ; et que, par leur nature, elles semblaient devoir former une table à double entrée qui, bornée aux seuls nombres entiers, pourrait être figurée comme il suit :

    . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

    . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

    en sorte que déjà, comme M. Français, je supposais les nombres de la forme situés dans une ligne perpendiculaire à celle qui renferme les nombres de la forme  ; et que, comme lui encore, je représentais les nombres étran-