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ÉQUATIONS ABSOLUES

le signe supérieur répondant à l’ellipse et l’inférieur à l’hyperbole. Si l’on veut passer de là à la parabole, il suffira de supposer que est infini, ce qui donnera, pour l’équation de cette courbe,

(P)

Si, dans les équations (E) et (H), on fait elles deviendront respectivement propres au cercle et à l’hyperbole équilatérale ; il viendra ainsi

et l’on voit que la première revient à ces deux-ci

ainsi que cela doit être.

En mettant, dans toutes ces équations, pour sa valeur et tirant ensuite de l’équation résultante la valeur de en fonction de R et on aura des formules qui pourront servir commodément à tracer les lignes du second ordre, à la manière des anses de paniers ; le tracé approchera d’autant plus d’être exact qu’on fera croître l’angle par des degrés plus petits.

Pour second exemple, proposons-nous de déterminer l’équation, en coordonnées rectangulaires, de la courbe qui a constamment son rayon de courbure égal à celui de sa développée ; les équations du problème seront