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THERMOMÈTRES
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puis

L’angle , ainsi déterminé, fera connaître la quantité dont la position de l’extrémité (fig, 3) doit être avancée ou reculée. Cette quantité sera , en dénotant par la longueur de la partie utile du bras, c’est-à-dire, la distance entre le centre de la roue et l’extrémité du ressort, mesurée à la température moyenne.

Si, comme on le verra plus loin, cette opération peut se faire, l’instrument étant monté, on observera la marche de l’aiguille qui devra parcourir degrés de l’échelle du cadran.

En prenant pour le degré le plus élevé et par le plus bas, de manière que suivent l’ordre de la température ascendante, il faudra, si est positive, accourcir le ressort ou faire reculer l’aiguille. Ce sera le contraire, si est négative.

7. La manière dont le mouvement de la lame se transmet au rouage, a l’avantage d’occasionner le moins de frottement possible et de donner beaucoup de facilité pour régler le thermomètre, ainsi qu’on va le voir ; mais elle a cependant un défaut qui frappe au premier coup d’œil. En effet, les angles décrits par l’aiguille, à partir de la température moyenne, sont proportionnels, non aux lignes (fig. 2) parcourus par l’extrémité mobile, comme il le faudrait, mais aux arcs dont ces lignes sont les tangentes. Il en résulte donc une erreur qu’il faut évaluer ; mais, avant d’examiner cette question, il convient de faire ici deux observations.

1.o La marche de l’aiguille (supposée d’ailleurs régulière) est en proportion inverse de la longueur dénotée par au n.o précédent. Or, cette marche n’est pas arbitraire ; elle doit correspondre à la division du cadran, qui est supposé donnée. Il faut donc, pour