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THÉORIE GÉNÉRALE
14. Corollaire. Si le premier membre de l’équation
est une fois décomposé en facteurs simples, on
ne saurait le décomposer en d’autres facteurs simples différens des
premiers. Il est donc possible qu’une équation du degré ait racines ; mais elle ne saurait en avoir un plus grand nombre.
15. Remarques. I. On démontre ordinairement cette vérité de la
manière suivante :
Soit l’équation décomposée en
facteurs simples, de manière qu’on ait
et soit un diviseur exact de
lequel diviseur ne soit égal à aucun des diviseurs
Ce diviseur donnera un quotient de la forme
et nous aurons, par conséquent,
le reste s’il y en a un, ne contiendra plus , et l’on aura
ce qui donne
Soit pareillement exécutée la division de par le reste s’il y en a un, ne contiendra plus ; et l’on aura
Donc
Et, puisque est divisible par il faut que soit nul ou divisible
par ; or, il ne peut être divisible par puisqu’il ne renferme pas ; on doit donc avoir nécessairement ; et par conséquent ou ;
c’est-à-dire, que la division, soit de soit de par ne doit absolument
laisser aucun reste.
Il suit de là que, si une formule algébrique est le produit de plusieurs facteurs simples
et qu’un facteur simple divise exactement ce produit, ce facteur est identique avec quelqu’un des facteurs