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RÉSOLUES.

9. Prenons pour premier exemple le cône droit ayant pour centre de sa base, et pour rayon de cette base. Ici on aura  ; la différentielle de la surface conoïdique deviendra donc

ayant pour intégrale

ce qui donne, pour la surface entière du cône . Faisant, pour abréger, le côté du cône ou on aura et Ainsi, la somme des angles extérieurs, pour le cône entier, étant d’après cela la capacité de l’angle au sommet deviendra On aura donc la proportion : l’angle droit, ou est à comme l’orthoèdre est à la capacité de l’angle qu’on cherche, lequel, par conséquent, sera égal à l’orthoèdre multiplié par Effectivement, l’angle en question occupe, sur la surface d’une sphère du rayon une calotte sphérique de la hauteur dont la surface sera, par conséquent, d’un autre côté, l’orthoèdre, égal au huitième de cette sphère, sera divisant donc la première expression par la seconde, on aura la fraction que le précédent calcul nous a fait obtenir.

10. On sait que la surface du cône oblique se refuse à tous les moyens connus d’intégration. On peut en conclure, à plus forte raison, que la capacité de son angle au sommet se trouvera hors du domaine de l’analise actuelle. Soit (fig. 6) la hauteur d’un