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LIMITES DES RACINES
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comme alors le binôme serait additif, pour toute valeur de  ; on pourrait faire abstraction du signe qui procède et considérer comme premier coefficient soustractif le premier des suivans, qui ne se trouverait précédé d’aucun coefficient additif au moins aussi éloigné de zéro.

2.o Si coefficient soustractif le plus éloigné de zéro, était précédé d’un coefficient additif tel qu’on eût

on pourrait, a ce coefficient, substituer le premier des suivans, que ne précéderait pas un coefficient additif au moins aussi éloigné de zéro.

3.o Si, le second terme étant négatif, le premier trinôme mis sous la forme avait ses deux dernières racines imaginaires ; ce qui arriverait si l’on avait ce trinôme resterait additif, quelque valeur réelle qu’on donnât à  ; on pourrait donc faire abstraction du signe du second terme, et prendre tant pour premier coefficient soustractif que pour coefficient soustractif le plus éloigné de zéro, ceux des suivans qui satisferaient à ces conditions. À quoi on doit ajouter qu’on pourrait, à l’égard de ces derniers, faire usage des deux remarques précédentes.

4.o Si ou pouvaient être compris, comme seconds termes, dans des trinômes à racines imaginaires, on pourrait faire abstraction des signes qui les affectent, et les considérer comme additifs.

5.o Si l’un ou l’autre des termes peuvent être compris dans un groupe de termes rendus additifs, par une substitution très-inférieure à celle que donne l’usage de la formule, même modifiée, alors ces termes devront tous être considérés comme s’ils étaient positifs, et il faudra les remplacer par des termes