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LIGNES

Soit cette courbe cherchée (fig. 5), c’est-à-dire, la courbe enveloppante ; soit celle des courbes enveloppées qui répond à la valeur et soit le point où elle touche  ; soient, de plus, celle des courbes enveloppées qui répond à la valeur le point où elle touche et celui où elle coupe On conçoit clairement que, plus diminuera, et plus aussi le point se rapprochera du point en suivant l’arc de courbe  ; en sorte que ces deux points se réuniront en un seul, lorsqu’enfin sera devenu tout à fait nul ; mais alors les deux courbes et se confondront dans toute leur étendue.

Cela posé, on a, par le théorème de Taylor,

Équation de (I)

Équation de (II)

équations qui rentrent, en effet, l’une dans l’autre, lorsqu’on suppose et dont la combinaison, dans le cas contraire, fera connaître le point

Or, on sait que, lorsque deux courbes passent par un même point, toute courbe qui a pour équation une combinaison quelconque des équations de ces deux courbes, passe aussi par ce point ; donc, en particulier, la différence entre les équations (I) et (II) est l’équation d’une courbe qui, comme coupe aussi au point Cette équation est

ou, plus simplement,

(III)

puisque n’est point supposé nul. Ainsi, on pourra, pour la détermination du point substituer la combinaison des équations (I) et (III) à celle des équations (I) et (II).

Mais, à mesure que décroitra, le point se rapprochant du