Page:Annales de mathématiques pures et appliquées, 1812-1813, Tome 3.djvu/327

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
319
RÉSOLUES.

tétraèdre ; soit le point où l’arête est coupée par le plan qui divise en deux parties égales l’angle dièdre dont l’arête est  ; soit en outre le point de où la face est rencontrée par la droite qui, partant du sommet , fait des angles égaux avec les trois faces adjacentes à ce sommet.

I. En considérant les deux tétraèdres et comme ayant leur sommet commun en , leurs volumes seront proportionnels aux aires de leurs bases  ; et, comme ces bases sont des triangles qui ont leur sommet commun en , leurs aires seront elles-mêmes proportionnelles à leurs bases , ainsi, l’on aura

D’un autre côté, en considérant ces mêmes tétraèdres comme ayant leur sommet commun en , ils auront même hauteur (Lemme I), puisque est un des points du plan qui divise en deux parties égales l’angle dièdre dont l’arête est  ; les volumes de ces tétraèdres seront donc proportionnels aux aires de leurs bases et  ; c’est-à-dire, qu’on aura

d’où on conclura, à cause du rapport commun,

ce qui est le premier des deux théorèmes.

M. Gobert a fourni une démonstration analitique fort élégante de ce théorème.

M… de Lyon, a remarqué que la recherche du point se réduit à partager en parties proportionnelles aux aires des triangles ou, plus simplement, proportionnelles aux perpendiculaires abaissées des points sur la base commune de ces deux triangles.