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QUESTIONS

mettant, dans cette équation, pour leurs valeurs, on parviendra à ce résultat qui, indépendamment de la théorie des combinaisons, présente un fait analitique assez remarquable

Nous observerons, en passant, que le dernier terme du second membre de cette équation exprimant combien, parmi les produits à il s’en trouve qui ne contiennent point de lettres consécutives, résout conséquemment la question énoncée à la page 60 de ce volume.

Examinons présentement combien il peut y avoir, dans chaque classe, de produits de chaque genre et de chaque espèce.

Convenons de désigner généralement par le nombre des produits d’un genre donné qui se trouvent dans la classe et par le nombre de ceux d’une espèce donnée qui se trouvent dans un genre donné, appartenant à la même classe

Il est d’abord évident que tous les produits de la première classe sont, à la fois, de même genre et de même espèce, en sorte qu’on a