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RÉSOLUES.

collège de St-Brieux, et Penjon, professeur au lycée d’Anger, ne diffèrent, pour ainsi dire, que dans l’arrangement des propositions et se réduisent à ce qui suit.

1.o Soit (fig. 1) un quadrilatère, dont soit l’intersection des deux diagonales ; soit le milieu de la diagonale , et soit portée sur l’autre diagonale de en  ; enfin soit joint . Il s’agit de démontrer que cette dernière droite contient le centre de gravité de l’aire du quadrilatère .

Pour cela soient menées , et soient coupées ces droites respectivement, en et au tiers de leur longueur, à partir du point  ; soit enfin menée qui, d’après la construction, sera parallèle à  ; et soit son intersection avec .

Les deux triangles et , ayant même base , ont leurs aires proportionnelles à leurs hauteurs, ou, ce qui revient au même, dans le rapport de à , ou encore dans le rapport de à , ou enfin, à cause des parallèles, dans le rapport de à  ; la droite est donc coupée en en raison inverse des aires des triangles et , dont et sont, par construction, les centres de gravité respectifs ; d’où il résulte, par le principe de la composition des forces, que le point de est le centre de gravité de l’aire du quadrilatère .

Il est facile de conclure de là que la droite et la droite qu’on mènerait du milieu de à un point situé sur comme l’est le point sur , se couperaient réciproquement en au tiers de leur longueur.

2.o Soient (fig. 2) le sommet d’une pyramide quadrangulaire ; sa base, dont les deux diagonales se coupent en  ; soit le centre de gravité de l’aire du triangle , et soit portée sur , de en  ; soit enfin joint . Il s’agit de démontrer que cette dernière droite contient le centre de gravité du volume de la pyramide .

Pour cela soient menées , et soient coupées ces droites respectivement en et , au quart de leur longueur, à partir du