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LETTRE DE M. KRAMP.

La suite de mon mémoire répandra du jour sur cette matière ; elle lèvera les doutes qui pourraient subsister ; elle donnera à ma méthode une généralité dont elle a été dépourvue jusqu’ici, aussi bien que la plupart des méthodes connues ; elles n’ont ordinairement donné que des séries fort incomplettes, et que cependant on avait regardé comme complettes. Je vous prie de donner de la publicité à ma lettre, afin d’effacer l’impression défavorable que ma méprise pourrait occasioner, si on la laissait subsister.

Vous recevrez de moi, sous peu, un autre mémoire sur les intégrations numériques ; j’y ferai voir que toute différentielle quelconque, dont les coefficiens sont des nombres, peut toujours être intégrée par des séries que l’on peut rendre convergentes à volonté.

J’ai l’honneur, etc.

Strasbourg, le 9 mars 1811.
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