La suite de mon mémoire répandra du jour sur cette matière ; elle lèvera les doutes qui pourraient subsister ; elle donnera à ma méthode une généralité dont elle a été dépourvue jusqu’ici, aussi bien que la plupart des méthodes connues ; elles n’ont ordinairement donné que des séries fort incomplettes, et que cependant on avait regardé comme complettes. Je vous prie de donner de la publicité à ma lettre, afin d’effacer l’impression défavorable que ma méprise pourrait occasioner, si on la laissait subsister.
Vous recevrez de moi, sous peu, un autre mémoire sur les intégrations numériques ; j’y ferai voir que toute différentielle quelconque, dont les coefficiens sont des nombres, peut toujours être intégrée par des séries que l’on peut rendre convergentes à volonté.
J’ai l’honneur, etc.