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TRIGONOMÉTRIE.


et de même espèce que on aura, comme on l’a fait voir, art. 2,

 ;

divisant les deux membres de cette équation par , il viendra :

 ;

d’où l’on conclura :

.

Or, pour que les triangles soient semblables, il faut qu’on ait  ; donc, puisqu’on a déjà , il suffira de faire d’où  ; et alors la dernière formule deviendra  ; et partant :

 ;

ce qui donne . Il semblerait donc résulter de là que, pour que les deux triangles, soient semblables, il faut que les angles et soient tous deux droits.

18. Mais les détails dans lesquels nous sommes entrés jusqu’ici, mettent dans le plus grand jour tout ce qu’un pareil raisonnement présente de défectueux ; on voit, en effet, qu’en divisant l’équation , ou son équivalente,