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RAPPORT

SUR LES

TRAVAUX DE LA SOCIÉTÉ ACADÉMIQUE,

PENDANT L’ANNÉE 1831 ;

PAR M. GUILLET, BIBLIOTHÉCAIRE DE LA VILLE DE NANTES

SECRÉTAIRE-GÉNÉRAL

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Messieurs,

Un de nos collègues, chargé de la tâche qui m’est imposée dans ce moment, commençait son rapport par cette phrase : « La Société Académique a-t-elle, cette année, convenablement rempli sa mission ? »

Les matériaux abondaient devant lui. Il les inventoriait avec orgueil, et son amour-propre trouvait son compte dans l’obligation qu’il avait de signaler les uns au goût éclairé, les autres à la reconnaissance de nos concitoyens, selon qu’ils avaient rapport à la littérature, aux beaux-arts, où à la recherche des moyens de prospérité agricole, commerciale et industrielle.

Le tribut qu’en votre nom j’apporte à mon tour, prouve que vous êtes toujours fidèles aux vues de bien public, dont furent animés les fondateurs de votre Académie, et que vous regardez comme un devoir sacré d’en suivre et d’en transmettre les traditions.