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rectifie. Joignons à cela la lecture des Anciens, d’une foule de voyages et de livres de toutes les nations qui ont traité de l’économie politique, de l’industrie, de la science du gouvernement, du commerce, etc., etc., et on n’aura qu’une faible idée des études de notre savant économiste. On sera peut être étonné de trouver ici le nom de plusieurs hommes qui se sont formés à son école ; nous les mettons sur les rangs, puisqu’il les cite avec éloge. Combien de maîtres se croiraient humiliés s’il leur fallait citer leurs élèves !

Il a combattu avec succès une foule d’erreurs des écrivains les plus renommés ; et cela, en termes mesurés et seulement comme un homme uniquement occupé de la recherche de la vérité.

Nous connaissons de lui : Traité d’Économie Politiqué, 3 vol. in-8.°, qui a eu 5 ou 6 éditions. Catéchisme d’Économie Politique ; 1 vol. in-12, 3 éditions. Lettres à Malthus ; 1 vol in-8.o Petit-Volume, contenant quelques aperçus des hommes et de la société ; 1 vol. in-18, 3 éditions, et enfin son Cours Complet d’Économie Politique Pratique ; 6 vol. in-8.o

C’est surtout ce dernier ouvrage qui élève M J.-B. Say au premier rang parmi les économistes, et qui lui assure une juste et honorable réputation. Presque tous les sujets qui intéressent le bonheur des sociétés y sont exposés avec clarté et simplicité.

« Dugal Stewart a fort bien remarqué dans les éléments de la philosophie de l’esprit humain, que l’on s’est imaginé beaucoup trop long-temps que l’ordre social est tout entier l’effet de l’art ; et que partout où cet ordre laisse apercevoir des imperfections, c’est :