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Ni la Bibliothèque de Nantes, ni la Bibliothèque nationale de Paris ne la possèdent. Elle fut envoyée à la mairie de Rezé ; la lettre d’envoi de Léonard Leblois a subsisté ; nous en résumons l’esprit en transcrivant cette phrase apologétique :

« Voyez, citoyens, comme j’ai vengé l’innocence accusée !! »

Que devint Beilvert depuis 1818 ? où vécut-il ? où mourut-il ?

Nos recherches pour répondre à ces questions sont restées infructueuses. Les livres d’écrou de la prison du Bouffay, que nous avons parcourus de 1818 à 1822, n’y signalent pas son passage, et nos recherches dans les livres de l’état-civil de nombreuses communes ne nous ont pas révélé trace de son décès.

Enfin, une vieille dame de Bouaye nous raconta, qu’il fut enterré dans le cimetière de cette localité, et que les bonnes gens disaient, en frappant du pied l’endroit, qu’aucune croix ne désignait :

C’est là qu’est enterré Beilvert le cruel.

Toutefois l’état-civil de Bouaye ne signale pas sa mort[1].

    habita Orléans ; le fonds Dugast-Matifeux contient tout un dossier sur lui et sur les très violentes discussions, qu’il eut avec les amis de Goupilleau, de Montaigu.

  1. La maison de Beilvert existe toujours. Elle est actuellement la propriété de M. le Maire de Bouaye.