Page:Annales de la société Jean-Jacques Rousseau, tome 9.djvu/91

Cette page n’a pas encore été corrigée

M. le Professeur, de sorte que je n’ai de toutes maniéres qu’à me louer de ses politesses et de sa bonne réception, et que quoique je n’aye pas été dans le cas de lui demander les services dont je croyois avoir besoin, je n’en suis pas moins charmé d’avoir fait sa connoissance.

Vous voila, mon cher Ami, dans les fêtes et les réjouissances j’en prendrai ma part quand j’aurai le plaisir de vous embrasser ce qui sera, j’espére, ce mois de novembre ou de Xbre avec M. de Gauffecourt. Il a été bruit jusqu’ici de la fête de Passy ; je vous prie de faire ma cour à l’honnête homme[1] qui l’a donnée, et chez lequel je vous suppose toujours, car c’est une maison qu’on n’aime pas quitter quand une fois on en connoit le maître.

Bon jour, mon cher Ami, quoique le tems ne me dure pas ici, je vois venir avec plaisir celui qui me rapprochera de vous.

J. J. Rosseau.

Sans adresse.

XIX
[à Duchesne][2].
A Montmorenci le 9 avril 1762.

Voila, Monsieur, une manière d’avertissement qui tiendra lieu de préface ; je n’ai rien pû faire de mieux, et le volume est assès gros. Vous trouverez à la fin un petit errata pour les fautes qui font des contresens ; je n’ai pas voulu marquer les autres qui sont en grand

  1. François Mussard.
  2. Ms. aut., 4 pp. in-8 (les deux premières seulement sont remplies), communiqué par le libraire Oskar Rauthe, à Berlin.