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tre dans cette affaire, qu’elle s’est traittée tout autrement que je ne l’aurois voulu, je ne puis que vous plaindre mais je ne saurois me repentir de rien; car certainement je n’ai ni vis-à-vis de vous, ni vis-à-vis de personne aucune espèce de tort. Du reste, marquez moi en quoi je puis vous obliger et je le ferai de tout mon cœur.

Vous m’avez envoyé la feuille K du tome II partie I à double ; de sorte que je presume qu’à la place de cette feuille il m’en manque quelque autre ; mais c’est ce que je ne puis encore verifier ; mes Livres et papiers en route depuis 6 semaines n’étant point encore arrivés. Je n’ai aussi que deux de vos Estampes savoir Orphée et Thetis. Je souhaiteroi[s] d’avoir de toute votre édition un Exemplaire complet. Si vous pouvez aisément me le faire parvenir je vous en seroi[s] obligé ; si cela est difficile, ce n’est pas la peine de s’en tourmenter.

Bonjour, Monsieur, je suis faché que la seule affaire que nous ayons fait[e] ensemble ait si mal tourné. Quoiqu’il n’y ait pas de ma faute, j’en suis faché pour vous à qui je ne cesserai point de prendre intérêt. Quand vous écrirez à Mr  Guerin, je vous prie de lui faire mille amitiés de ma part. Je vous saluë, Monsieur, de tout mon cœur.

(Etoit signé :) J. J. Rousseau.

Je ne me reproche rien. Vous en êtes bien la cause quoiqu’innocente Je n’aurois jamais confié mon P. à Mr  Duchesne dans l’idée ou j’étois pour vous complaire.

Adresse : A Monsieur | Monsieur Jean Neaulme | Libraire | à Amsterdam.