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sujets d’estampes et je les lui ai donnés ; ainsi ils sont à lui et si vous voulez être instruit de ces sujets c’est à lui qu’il les faut demander. Au reste, ce n’est pas ma faute si l’impression ne va pas plus vite ; le tems de la publication m’est absolument inconnu, et en general le Sr. Duchesne garde sur tout ce qui a trait a l’exécution de cet ouvrage le même mistére avec l’auteur qu’avec le public.

Je ne sais quels sont les termes peu usités dont vous me parlez. En écrivant en François je n’ai pas pretendu me faire entendre de ceux qui ne savoient pas cette langue, et je n’aime pas expliquer ce qui est clair. Mais vis-à-vis de vous je ne refuse pas de vous donner les éclaircissemens que vous pouvez desirer pourvu qu’il n’en soit pas question dans le livre. Je demanderai à M. Duchesne son consentement pour que vous puissiez m’envoyer des feuilles de vôtre édition, et je vous marquerai ensuite sous quel pli[1] vous devez me les addresser. Je vous saluë, Monsieur, de tout mon cœur.

J. J. Roussea.

Ecrivez-moi, Monsieur, quand cela vous paroîtra necessaire mais n’exigez pas des réponses éxactes nous (sic)[2] le plus pressant besoin. Dans ma triste situation il m’en coûte beaucoup d’écrire, et de plus, je suis fort occupé.

Avez-vous rassemblé avec soin les corrections que je vous ai indiquées ? comme elles sont toutes importantes, il ne les faut pas négliger.

  1. Rousseau avait écrit d’abord : à quelle adresse.
  2. Sans doute pour sans.