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ANNALES DE LA SOCIÉTÉ J. J. ROUSSEAU

douze estampes qui furent dessinées par Gravelot. Il offrit sans doute à Rey de les joindre à son édition, mais Rey répondit (27 octobre 1760) qu’elles arriveraient trop tard — comme il advint — et elles furent publiées à part[1].

Le prospectus fut lancé par Rey dans les derniers mois de 1760. Nous n’en avons pas retrouvé d’exemplaire, mais il fut inséré dans la Bibliothèque des Sciences et des Beaux-Arts[2] : « M. Rey distribue le prospectus que voici : La Nouvelle-Héloïse, ou Lettres de deux Amans, Habitans d’une petite ville au pied des Alpes, recueillies et publiées par J.-J. Rousseau, 6 vol. grand in-douze, 1761, à Amsterdam, chez Marc-Michel Rey, à l. 7… 10 de Hollande. On ne se propose ici que d’annoncer ces Lettres. Le nom de M. Rousseau qui les a recueillies, et en quelque sorte adoptées, est plus que suffisant pour les recommander au public. Cependant comme bien des gens souhaiteront sans doute de savoir quel en est le sujet, on va tâcher de les satisfaire par un précis très succinct des principaux évènements sur lesquels elles roulent…

[Analyse : pp. 512-514]

Ce précis peut suffire pour ceux qui veulent lire ce recueil dans le seul dessein de s’amuser. Quant à ceux qui y chercheront quelque chose de plus solide, on les avertit qu’ils y trouveront une foule de réflexions intéressantes amenées par les différentes situations des personnes qui écrivent ces Lettres. Ces personnes sont

  1. Avec des paginations qui permettaient de les relier commodément. — Bosscha : pp. 77, 78. — Lettres de Rey du 13 août 1759, 24 avril 1760, 27 octobre.
  2. Publié à La Haye, chez Pierre Gosse, in-12. Octobre-novembre-décembre (t. XIV, 2e partie), p. 511-515.