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tième lettre. Vaughan, qui connaissait le cahier de la cinquième lettre, pensait que c’était probablement une partie du manuscrit même que Rousseau a envoyé à Rey[1]. Les variantes qu’on trouve dans ces cahiers sont en effet peu nombreuses, mais le manuscrit est chargé de ratures, et on y trouve nombre de passages barrés et refaits. D’ailleurs le manuscrit que Rousseau envoya à Rey n’était pas folioté de la même façon. Rousseau dit dans une lettre à Rey du 27 octobre 1764, en parlant du manuscrit qu’il lui a envoyé : « J’aurois un petit changement à faire dans la seconde partie, page 172[2]. » Or les deux cahiers qui nous sont conservés sont foliotés chacun séparément, celui de la cinquième lettre de 1 à 48, et celui de la septième lettre de 1 à 18. Un autre foliotage, qui doit être celui du manuscrit que Rousseau a envoyé à Rey, est noté en marge des deux cahiers. La première page notée dans le cahier de la cinquième lettre est 71 et la dernière 99 ; dans l’autre cahier la première est 108 et la dernière 124. Ce foliotage est noté de la façon suivante :

71) « l’ordonnance.

72) « Si le Consistoire n’agit pas son inaction enchaînera-t-elle le Conseil ? Ou du moins sera-t-il réduit à la fonction de délateur auprès du Consistoire ? Ce n’est pas là ce qu’a entendu l’Ordonnance.

Le cahier qui contient la cinquième lettre (ci-après MS. Genève) est conservé à la bibliothèque publique de Genève, sous la cote 1321 Mf. 197 p. Il a été acheté en 1875.

  1. Political Writings, II, p. 174, n. 4.
  2. Corr. générale, n° 2268, t. XII, p. 31.