Représentations des Citoyens et Bourgeois de Genève au premier Syndic de cette République, s. l., 1763, in-8o.
Lettres écrites de la Campagne. [Par J.-R. Tronchin.]
Les éditions suivantes parurent en 1763 :
a) in-12, 86 p., parut le 27 septembre ; contient trois lettres. (Rivoire, 745.)
b) in-12, 174 p., parut en octobre ; contient cinq lettres. (Rivoire, 746.)
c) in-12, 71 p., imprimé sur un manuscrit dérobé à l’auteur ; contient trois lettres. (Rivoire, 747.)
d) Cinquième lettre, in-12, 70 p., même impression que la précédente. (Rivoire, 748.)
Les trois lettres de l’édition a) deviennent quatre dans l’édition b) et une autre lettre, la « cinquième lettre » est ajoutée.
Rousseau a demandé à De Luc les Conclusions du procureur général Tronchin[1], mais je ne crois pas qu’il les ait reçues. Les Conclusions ne furent pas données au public, et quoiqu’on permit à quelques personnes de les lire on le leur permettait pas d’en prendre une copie. D’ailleurs Rousseau en avait une idée fausse ; il dit dans une phrase, supprimée ensuite, de la première lettre[2] que selon les Conclusions il n’était plus citoyen du fait même d’avoir publié Emile et le Contrat Social[3]. La thèse de Tronchin était
- ↑ Lettre du 25 octobre 1763, Correspondance générale, n° 1953, t. VIII, p. 189.
- ↑ Ci-dessous, p. 55.
- ↑ Il est difficile de savoir par quelle voie cette idée dénaturée était venue à Rousseau. Moultou avait vu les Conclusions, mais comme il n’avait pu en faire une copie, il n’en donne qu’un très bref sommaire dans sa lettre à Rousseau du 22 juin 1763 (Corr. générale, t. VII, p. 320 ss.). Le Réquisitoire dont parle Rousseau (à Mme de Boufflers, du 4 juin 1762 ; à Moultou du 6 juin 1762 ; ibid., p. 353 et 256) est celui de Joli de Fleuri publié dans la Gazette de Neuchâtel (Journal Helvétique) en juin 1762 (p. 216-219).