l’Histoire et le Gouvernement de Genève, 1696, 4°. 50 pages[1].
Au f. 52 il y a une note, que Rousseau a marquée d’un trait, sur l’origine du petit Conseil dont les membres étaient élus, dans les premiers temps de la république, par les quatre Syndics.
4. (f. 54-57) Manifeste contre la maison de Savoye en 1603.
5. (f. 58) Histoire abrégée de Genève dans les pr[emier]s siècles en tête de la tragédie de l’escalade.
6. (f. 59-62) Relation de l’affaire de l’Auditeur Jean Sarrasin en 1667.
C’est un récit très détaillé de cette affaire ; voir ci-après, Lettre V, f° 37re.
Au f. 62 on trouve une note que Rousseau a utilisée dans sa seconde minute.
« En 1669 grande dispute entre les Professeurs Tronchin et Mestrezat d’une part et le Professeur Turretin ; les pr[emier]s tenans pour la grâce particulière et l’autre pour la grâce universelle ; cela fut décidé en 200 qui tint pour la grâce particulière. »
C’est Tronchin qui tenait pour la grâce universelle, comme Rousseau le dit d’ailleurs dans sa note (Ci-après, Appendice B, lettre V, 1 ; Edit. Hachette, III, p. 178, note).
Cahier 2.
7. (f. 1-17) Chroniques de Michel Rozet jusqu’en 1562.
Le manuscrit de ces Chroniques, conservé à la bibliothèque publique de Genève, a été publié pour la première fois par Henri Fazy, sous ce titre :
Les Chroniques de Genève de Michel Roset publiées par Henri Fazy (Genève, Georg, 1894, in-8o, 459 p.).
8. (f. 19-27) Les Libertés et franchises de Genève imprimées en lettres Gothiques par Maîstre Jean Belot, Im-
- ↑ Cet ouvrage a été publié en 1774 dans le Magazin für die neue Historie und Geographie de Busching, t. VIII (Halle, 1774, 4°), p. 123 sqq.