toutes lettres dans le manuscrit de Trélex ; enfin plusieurs variantes fol. 92 (c), 93 (b), 112 (b) sont biffées sur le brouillon.
La bibliothèque de Neuchâtel[1] possède un autre morceau du brouillon (fragment 3) ; il se compose de deux feuilles détachées (25 cm. sur 19 cm.). L’écriture de Rousseau couvre plus de six pages de cette pièce dont le contenu correspond aux feuillets 1 (a) à 2 (d), 8 (b) à 9 (d), 13 (d) à 16 (c) et 18 (a) à 25 (c) de la seconde partie, c’est-à-dire à soixante pages du 4e livre. On voit que ce brouillon est formé de quatre morceaux séparés par d’assez longs intervalles, et il diffère en cela des précédents.
Il est facile d’expliquer, tout au moins pour les deux premiers de ces intervalles, pourquoi Rousseau a interrompu sa rédaction et s’est dispensé d’écrire sur le brouillon les parties qui manquent à Neuchâtel ; tout ce qui est compris entre 2 (d) et 8 (b), ainsi qu’entre 9 (d) et 13 (d), a été copié par l’auteur dans Sénac[2] ; il était donc superflu d’en faire un projet. Quelques passages des feuilles 18, 19, 20 et 21 sont aussi des copies de Sénac, et cinq pages du ier livre, aux fol. 13 et 14, ont la même origine ; je ne puis affirmer que certaines autres parties des Institutions ne soient pas dues à des emprunts de ce genre.
C’est encore à Neuchâtel[3] que sont déposées deux feuilles (fragments 4 et 4 bis) non pas d’un brouillon, mais d’une première copie des Institutions. Leurs pages (25, 5 cm. sur 19 cm.) diffèrent de celles du manuscrit par