Page:Annales de chimie et de physique, série 8, tome 5, 1905.djvu/122

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

gène, en unités C. G. S.,

Pour un champ de unités, la variation de température de l’oxygène aimanté sous volume constant, serait donc d’environ de degré. Elle pourrait dépasser de degré dans un champ de unités. Cette élévation de température varierait, comme la susceptibilité en raison inverse de la température absolue.

43. Pour les milieux magnétiques denses, les actions mutuelles entre molécules interviendront et modifieront la variation de température calculée comme précédemment, puisque l’énergie fournie par les courants particulaires pendant l’aimantation, sous forme de travail extérieur, produira des déformations du milieu en même temps qu’un accroissement de l’énergie cinétique moyenne.

Parmi ces actions mutuelles, figureront de manière importante les forces exercées entre les divers courants particulaires, entre les diverses molécules par suite de leur moment magnétique. Elles déterminent la forme de la courbe d’aimantation des corps ferromagnétiques.

Je réserve pour un travail ultérieur l’application des principes précédents à ce cas plus complexe, en particulier au cas des milieux cristallisés où la distribution régulière des aimants moléculaires permet d’aborder plus simplement le problème.

CONCLUSION.

44. J’ai voulu montrer ici comment la théorie des électrons, si féconde par ailleurs, permet de préciser et d’unifier les conceptions relatives au magnétisme en donnant pour cause aux courants particulaires d’Ampère les électrons en mouvement périodique à l’intérieur des mo-