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tions normales, on a

vitesse tout à fait compatible avec ce que l’on sait d’autre part sur les vitesses des électrons dans les molécules, et qui représente sensiblement la vitesse avec laquelle graviterait un corpuscule cathodique à la distance d’une charge positive égale à la sienne en valeur absolue. On aurait en effet

41. Il est assez remarquable que le moment magnétique résultant de la molécule d’oxygène puisse être dû au courant particulaire d’un seul électron, le même résultat étant probable dans le cas du fer, dont l’aimantation maximum est, comme nous l’avons vu, du même ordre de grandeur que celle de l’oxygène.

Les courants particulaires dus aux autres électrons présents dans la molécule se neutralisant mutuellement comme dans un corps purement diamagnétique, il en résulte que, dans les molécules magnétiques, un ou tout au plus quelques électrons se distinguent nettement du reste et contribuent seuls à donner les propriétés magnétiques, tandis que tous les électrons coopèrent pour le diamagnétisme simultané.

Ce sont peut-être ces mêmes électrons, disposés à la périphérie du système constituant la molécule, qui jouent aussi un rôle dans les actions chimiques, pour lesquelles nous savons qu’intervient un nombre d’électrons égal à la valence. Par là se justifierait l’in-