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il est facile de déduire cette quantité de la relation précédente qu’on peut écrire

étant la pression du gaz sous laquelle est mesuré.

M. Curie a obtenu pour l’oxygène, sous la pression normale égale à et à la température

[1]

pour l’unité de volume

Ceci correspondrait pour l’oxygène liquide, de densité au moins fois plus forte, à une aimantation maximum

qui n’est pas très inférieure à celle du fer ; on s’explique par là que l’oxygène liquide présente des propriétés magnétiques intenses, au point de former un pont liquide entre les deux pôles d’un électro-aimant.

On peut voir par là de quel ordre de grandeur est la quantité dans les conditions expérimentales ordinaires. On peut écrire

Or est la constante des gaz parfaits pour l’unité de volume supposée contenir molécules ; dans les conditions normales pour lesquelles a été calculé on aura

  1. P. Curie, loc. cit., p. 337. Le nombre donné par M. Curie est rapporté à l’unité de masse.