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tique La force magnétique, perpendiculaire au déplacement, ne donne aucun travail ; la force électrique donne pour un déplacement sur l’orbite le travail

Pendant la durée d’une révolution, de l’ordre de seconde, extrêmement courte par rapport à la durée d’établissement du champ par création de courants ou déplacement d’aimants, ne varieront pas sensiblement, et l’on pourra calculer le travail effectué tout le long de l’orbite par application du théorème de Stokes

la seconde intégrale étant étendue à toute la surface de l’orbite, étant le cosinus directeur par rapport à l’axe des de la normale à l’élément d’une surface limitée par l’orbite. La condition de lenteur dans l’établissement du champ, toujours réalisée d’ailleurs dans les mesures de constantes magnétiques, devient superflue si l’on envisage simultanément un grand nombre de molécules où se trouvent des électrons occupant au même instant toutes les positions possibles sur les orbites correspondantes.

L’équation d’induction (1)’ donne pour le travail effectué pendant le temps d’une période, étant la projection de l’orbite sur un plan normal à

Pendant le temps