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ou, simplifiant et remplaçant 2*(ki^2) par le carré moyen (rho^2) du déplacement horizontal,

(2/(rho^2))*exp(-(r^2)/(rho^2))*r*dr,

dont l'intégrale est simplement -exp(-(r^2)/(rho^2)) en sorte que le nombre des déplacements compris entre r(1) et r(2) se calcule immédiatement. Dans le cas de la figure précédente, rho est égal à 7,16 microns et je trouve comme nombres de déplacements compris entre deux limites fixées :

  • Déplacements (en microns) compris entre:
  • n observé.
  • n calculé.
  • 0 et 2: 24; 27;
  • 2 et 4: 76; 71;
  • 4 et 6: 90; 84;
  • 6 et 8: 67; 76;
  • 8 et 10: 45; 54;
  • 10 et 12: 34; 30;
  • 12 et 14: 20; 14;
  • 14 et 16: 4; 5;
  • 16 et 20: 5; 4;

Je trouve enfin une troisième forme de vérification dans l'accord de la valeur effectivement trouvée pour le carré moyen (rho^2) du déplacement horizontal et de celle qu'on peut lui assigner dès que l'on connaît la moyenne epsilon des déplacements horizontaux. Le raisonnement est très analogue à celui qui permet, admettant la loi de Maxwell, de montrer que le carré moyen (U^2) de la vitesse s'obtient en multipliant par (3*Pi)/8 le carré (Omega^2) de la vitesse moyenne (numéro 9). Indiquons ce raisonnement. Nous venons de voir que, sur N(ronde) déplacements, il y en a, entre r et r + dr,

N(ronde)*(2/(rho^2))*exp(-(r^2)/(rho^2))*r*dr,