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donc égal à la racine carrée de

(1/(Pi*(sqrt(2)))*(1/(3,15.10^(19)))*(643/273)*((10^(5))/(2,1)),

c'est-à-dire, sensiblement, à 2,8.10^(-8). C'est ainsi que j'ai calculé les quelques diamètres moléculaires suivants:

  • Hélium: 1,7.10^(-8);
  • Argon: 2,7.10^(-8);
  • Mercure: 2,8.10^(-8);
  • Hydrogène: 2.10^(-8);
  • Oxygène: 2,6.10^(-8);
  • Azote: 2,7.10^(-8);
  • Chlore: 4.10^(-8);
  • Éther: 6.10^(-8);

Il est clair que, dans le cas de molécules polyatomiques, il ne peut s'agir là que d'un diamètre assez mal défini et dont la détermination, bien que peu sensible aux variations de masse, ne peut, par nature, avoir la certitude possible pour les masses. On voit, incidemment, qu'une molécule d'hydrogène se perd en notre corps à peu près comme celui-ci se perdrait dans le Soleil. Enfin, on peut atteindre même le diamètre du corpuscule si l'on admet avec J.-J. Thomson que toute son inertie est d'origine électromagnétique, auquel cas ce diamètre est donné par l'équation (voir Langevin, thèse, p.70):

D = (4/3)*[(e^2)/(m*(V^2))],

où V désigne la vitesse de la lumière, m la masse du corpuscule et e la charge du corpuscule, c'est-à-dire: 4,1.10^(-10). Il