SUR L ERf’.OTHIONÉINE. I 1 5
liiiine plus on moins altérée que Dragendorfl a appelé sclêrérylhrine, puis, après avoir éliminé SO1 11* par la barue, on défèque par le sous-acétale de plomb. Après filtration, on précipite par l’acide sulfuriquc le plomb resté dissous ; on alcalinise la liqueur et on l’épuise par du chloroforme qui enlève encore des alcaloïdes. ’ hi la réacidifie enfin avec de l’acide acétique et l’on y verse une solution tiède de bicldorure de mercure à 8 pour 100 jusqu à ce que le précipité, qui se forme el se redissout d abord, devienne stable et cesse d’augmenter ; on ajoute fe
encore lin peu de bicldorure, puis on .lave le chloromercurate, on le délaie dans une grande quantité d’eau et on le décompose par Sll*. Après séparation du sulfure de mercure, on concentre les liqueurs, sous pression réduite, en consistance de sirop clair ; le chlorhydrate d’ergolhio-Méiue ne tarde pas à cristalliser en masse. On le passe à la trompe, on le lave à l’alcool et on le fait recristalliser dans l’eau jusqu’à ce <[ue ses cristaux soient incolores et limpides. iksde seigle ergoté on donne environ i". Ce chlorhydrate sert à la préparation de la hase. Pour obtenir celle-ci, on dissout le sel dans quelques parties d’eau chaude el l’on y ajoute du carbonate de chaux jus- (p* à ce qu’un léger excès cesse de se dissoudre. On fait bouillir et l’on filtre : de l’ergolhionéine se dépose déjà par refroidissement, lin concentrant la solution, puis ladditionnanl de plusieurs volumes d alcool à q5”, on précipite eu grande partie le reste de la base qui est peu soluble dans l’alcool fort, tandis que le chlorure de calcium formé y reste dissous. On purifie l’ergotbionéine en la faisant recristalliser dans l’alcool à Go" bouillant jusqu’à disparition complète du sel calcaire.
On peut encore dissoudre le chlorhydrate à une douce chaleur dans trois parties d’acide sulfuriquc à v.o pour too. Par des agitations répétées avec de l’étber, on enlève tout I acide cldorliydrique mis en liberté. On étend ensuite
